By Rose TROUP BUCHANAN Nairobi (AFP) – “En garde, prêt, allez”: sur une route boueuse d’un bidonville de la capitale kényane Nairobi, Mburu Wanyoike lance ses commandements à une troupe d’adolescents en tenue blanche et masques d’escrimeurs. Chaque semaine, il entraîne des dizaines de jeunes avec l’espoir que, comme pour lui, ce sport les détourne de la misère et de la criminalité qui les guettent à Mathare, quartier pauvre de plusieurs centaines de milliers d’habitants. Mburu Wanyoike, 27 ans, y est né et y a grandi. Il y a encore dix ans, “j’étais dans le crime, j’étais un gangster”, déclare…