By Philippe SIUBERSKI Avignon (AFP) – Qu’ils nient ou reconnaissent les faits, les 50 hommes accusés d’avoir violé Gisèle Pelicot, à l’invitation de son mari, qui la droguait aux anxiolytiques, ont chacun leur propre explication, leur propre justification. Comme Patrick A., qui a affirmé jeudi avoir agi “à contre-coeur”. Cet homme de 60 ans, qui se décrit lui-même “dodu”, habillé d’un large tee-shirt orange, reconnaît avoir une vie affective “médiocre”. Après un mariage raté, il s’est mis à fréquenter “plusieurs fois par semaine” les saunas, aires d’autoroute et arrière-salles des sex-shops de…