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By Isabelle WESSELINGH Marseille (AFP) – Quand Bastien s’est suicidé, à 24 ans, la vie de sa mère s’est disloquée comme sous l’effet “d’une bombe”. Depuis, elle lutte pour renouer avec la vie et parler d’un sujet encore tabou. “La perte d’un enfant, on n’y est jamais préparé, même si c’est par maladie. Mais là, comme c’est lui qui est passé à l’acte, c’est l’incompréhension, le pourquoi ? Qu’est-ce que je n’ai pas vu ?” confie à l’AFP Marie-Noëlle Cullieret, deux ans après la perte de son fils unique. “On avait une jolie relation, on se parlait. Pourquoi je n’ai pas ressenti en tant que maman …

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