By Ismet HAJDARI Gracanica (Kosovo) (AFP) – Pas de salaires ou pas de retraites, des hôpitaux ou des écoles aux caisses vides… Depuis l’interdiction en février du dinar serbe au Kosovo, dont la monnaie officielle est l’euro, les établissements financés par Belgrade sont à sec. Mais la vie s’organise, entre débrouille et fatalisme, pour la minorité serbe. Pendant que les réunions sans lendemain se multiplient à Bruxelles, à Mitrovica, ville du Kosovo dont le nord est peuplé de Serbes et le sud d’Albanais, Momcilo Adzic, 65 ans, raconte comment les Serbes du Kosovo comme lui s’organisent pour …