Kaboul (AFP) – Souvent, après la prière de l’aube, Sanah retrouve d’autres femmes de son quartier de Kaboul pour marcher, sans jamais courir ni trop s’approcher des checkpoints talibans: si ces Afghanes rasent les murs, c’est que le sport leur est désormais interdit. “On ne s’approche pas des checkpoints, parce qu’on nous demande: ‘Pourquoi êtes-vous sorties si tôt? Où allez-vous? Pourquoi avez-vous besoin de faire de l’exercice?'”, explique l’Afghane de de 25 ans qui se cache derrière un prénom d’emprunt par peur de représailles, comme les autres femmes interrogées par l’AFP. Appliquant de ma…