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By Sylvie MALIGORNE, Philippe ALFROY Rouen (AFP) – “Je n’arrive pas à affronter le regard des familles, à leur annoncer la mort d’un de leurs proches”. Pour cet enquêteur de la “crim” de Rouen, c’est le plus difficile. D’autres évoquent les scènes de crime ou les autopsies. Pour tous ces policiers, la mort se conjugue souvent au quotidien. Dans son petit bureau du service interdépartemental de police judiciaire (SIPJ) de Rouen, “l’artiste”, comme le surnomment ses collègues, nettoie frénétiquement le siège métallique sur lequel s’est assis son dernier gardé à vue. Avec une bonne dose de désinf…

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